Auteur: Benjamin Lacombe
Editions: Seuil jeunesse
Pages: 50
Prix: 5€90
Date de parution: 8 janvier 2015
Style: Conte, jeunesse
Site de l'auteur: blog
Date de parution: 8 janvier 2015
Style: Conte, jeunesse
Site de l'auteur: blog
Synopsis:Le jour de ses quatorze ans, Naoko, une jeune Japonaise, apprend qu'elle doit quitter son village natal pour l'immense ville de Kyoto. Son père a prévu qu'elle y complète son éducation pour devenir une "jeune fille convenable". Mais l'art de servir le thé, de jouer du luth ou de faire danser les éventails n'intéressent pas Naoko. Naoko aime lire et écrire de poèmes. Avec l'aide de sa servante Suzuki, elle se déguise en homme et parvient à entrer à l'université...
Mon avis: l'histoire m'a beaucoup fait penser à celle de "Mulan" : une jeune femme, que l'on veut marier et éduquer pour qu'elle apprenne les "bonnes manières", une héroïne au caractère très éloigné des conventions qui va jusqu'à se déguiser en garçon...
Le produit : l'ouvrage est plutôt petit et très court (50 pages). Il est réalisé par Benjamin Lacombe, que j'aime beaucoup, qui réalise les illustrations. Le texte quant à lui, est une légende chinoise très connue dans la culture asiatique, raccourci et adapté pour l'occasion (toujours par Benjamin ?). Le tout est édité par Seuil Jeunesse, et démontre bien que ce livre est destiné à une tranche d'âge plutôt jeune.
La couverture : une couverture de toute beauté, comme d'habitude avec Benjamin Lacombe, qui a ce talent pour ne jamais se rater là-dessus. Par contre, elle demeure souple et lisse et donne cette impression d'avoir dans les mains plus un livret qu'un livre-objet. Mais après tout, cela est peut-être voulu.
L'histoire : on ne peut émettre aucune critique négative sur l'histoire, bien au contraire, s'agissant d'un conte chinois plus que millénaire réadapté pour l'ouvrage (La romance de Liang Shanbo et Zhu Yingtai). Les noms des personnages ont été changés, et le style simplifié et épuré pour qu'il soit compris aisément. Inutile d'en dire plus sur l'histoire, le synopsis en dit déjà bien assez.
Les illustrations : leur rôle est primordial dans cet ouvrage. Elles portent le texte et lui donnent de la force. Et c'est là où la magie opère ! Le dessin est de toute beauté, les couleurs sont magnifiques, et le texte s'intègre à tout cela de façon magistrale.
Mon avis: l'histoire m'a beaucoup fait penser à celle de "Mulan" : une jeune femme, que l'on veut marier et éduquer pour qu'elle apprenne les "bonnes manières", une héroïne au caractère très éloigné des conventions qui va jusqu'à se déguiser en garçon...
Le produit : l'ouvrage est plutôt petit et très court (50 pages). Il est réalisé par Benjamin Lacombe, que j'aime beaucoup, qui réalise les illustrations. Le texte quant à lui, est une légende chinoise très connue dans la culture asiatique, raccourci et adapté pour l'occasion (toujours par Benjamin ?). Le tout est édité par Seuil Jeunesse, et démontre bien que ce livre est destiné à une tranche d'âge plutôt jeune.
La couverture : une couverture de toute beauté, comme d'habitude avec Benjamin Lacombe, qui a ce talent pour ne jamais se rater là-dessus. Par contre, elle demeure souple et lisse et donne cette impression d'avoir dans les mains plus un livret qu'un livre-objet. Mais après tout, cela est peut-être voulu.
L'histoire : on ne peut émettre aucune critique négative sur l'histoire, bien au contraire, s'agissant d'un conte chinois plus que millénaire réadapté pour l'ouvrage (La romance de Liang Shanbo et Zhu Yingtai). Les noms des personnages ont été changés, et le style simplifié et épuré pour qu'il soit compris aisément. Inutile d'en dire plus sur l'histoire, le synopsis en dit déjà bien assez.
Les illustrations : leur rôle est primordial dans cet ouvrage. Elles portent le texte et lui donnent de la force. Et c'est là où la magie opère ! Le dessin est de toute beauté, les couleurs sont magnifiques, et le texte s'intègre à tout cela de façon magistrale.
Alors, me direz-vous, n'y a-t-il donc aucune critique à émettre ? On
peut toujours trouver quelques reproches, comme la fin de l'histoire un peu
trop rapide à mon goût, qui aurait mérité plus d'explications. En même temps,
la mort étant omniprésente, peut-être cela est-il voulu et assumé au vue de
l'âge des lecteurs ciblés. On peut aussi parler de la vitesse de lecture de
l'ouvrage, beaucoup trop courte à mon goût, qui fait de ce livre une petite
sucrerie rapidement avalée, alors que notre estomac en redemande encore. Mais
sinon, il s'agit d'un ouvrage de qualité, bien adapté aux enfants. Benjamin
Lacombe a fait comme à son habitude un très beau travail, sérieux et
instructif, et nous livre de sublimes illustrations. Un point bonus pour le
petit lexique en fin de livre, qui permet au lecteur de ne pas se perdre dans
les termes un peu techniques.
En conclusion, un livre simple et court, destiné à un public plutôt jeune par la simplicité de son texte. Pour autant, il demeure un ouvrage de qualité, avec des illustrations sublimes, et instructif, racontant une légende chinoise plus que millénaire. Et quand on mêle beauté et savoir, moi je dis oui ! Malgré tout, le tout n'est pas exceptionnel non plus, au point d'être formidable et d'être rangé parmi mes plus beaux livres. Mais le prix est plus qu'abordable, et le contenu est de qualité. Alors cela reste un défi plus que relevé !
Je n'aime vraiment pas tout chez Benjamin Lacombe mais Les amants papillons est un ouvrage qui mérite son achat (pas excessif) et sa lecture (courte et agréable). Les dessins sont fabuleux, tout comme ta chronique :):)
RépondreSupprimerMerci beaucoup :) c'est vrai que Benjamin Lacombe peut faire de très belle chose
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