Service presse (SP): qu'est ce que c'est et est-ce une bonne idée?
Comme vous le savez, il m’arrive de recevoir ce
qu’on appelle des Services Presse, autrement dit, des livres gratuits envoyés par des maisons d’édition. Le service presse peut-être sous format d’epub ou papier, tout
dépend des éditeurs et des auteurs. Pour ma part jusqu’à 2020, 90 % de
mes SP étaient en version papier, mais depuis deux ans, j’en ai
de plus en plus en EPUB.
Il faut savoir qu'un service presse peut être une vraie découverte, mais aussi une contrainte. Eh oui ! 😅
Il est vrai qu’il m’arrive de dévorer 3 livres pendant la semaine et pire, pendant mes vacances. Donc vous me direz, c’est une chose haïssez pour toi de lire les SP. Mais il y a une autre équation qui rentre en jeu, l’écriture de la chronique, je suis plutôt lente dans cet aspect. J’aime réfléchir à ma lecture, livrer l’essence du livre, décrire l’ouvrage, son contenu, mon avis, les aspects positifs et négatifs de l’ouvrage, et cela prend du temps. Surtout, je relis plusieurs fois mes chroniques, car je veux éviter de bâcler mon travail.
Donc, un mois, c’est tenable, mais parfois il est vrai qu’à l’instant T, je n’ai pas envie de dévorer le service presse parce qu’un autre roman m’attire et dans ce cas, ça devient compliqué.
Mon mot d’ordre : la lecture doit avant tout rester un plaisir et pas une contrainte, je me suis trop souvent vu faire des challenges pour vider ma PAL , car certains mois, je me retrouvais avec 30 livres à chroniquer avec un délai de 30 jours. Quand cela arrive, la lecture n’est plus un plaisir, mais une obligation et cette sensation de devoir imposer ne m’intéresse pas.
C’est pourquoi maintenant, je choisis mes SP et je ne dis plus oui à tout le monde. Il est vrai que lorsqu’un auteur nous contacte, nous avons envie, en tout cas pour ma part de l’aider et de découvrir son ouvrage. Même si parfois ce n’est pas notre style de prédilection et que nous savons que nous n’allons sûrement pas accrocher.
Il y a aussi un autre travers du service presse, les éditeurs qui finalement ne publient pas ta critique.😓
Il arrive
que je rédige un avis sur un livre qui n’est pas republié ensuite par l’éditeur
à l’origine du service presse. Vous me direz pourquoi ? Peut-être
que la chronique n’est pas assez élogieuse. Car, que ce soit un SP ou
ouvrage que j’achète, je reste impartiale et émets un avis de la même manière.
Je sais
que l’auteur a pris du temps et y a mis tout son cœur. Mais, si le livre à
des défauts, il faut lui dire afin qu’ils tiennent compte des remarques et lors
de son prochain ouvrage, il ne réitère pas certains aspects qui ont pu
déplaire. On ne peut pas plaire à tout le monde, et plaire à tout le monde saurait
plaire à n’importe qui non ? Mais je pense qu’une chronique bien faite et écrite
peut être constructive et donner envie à une personne d’acheter un ouvrage ou à
l’auteur de savoir que certains aspects de sa plume peuvent déranger.
Après, tout éditeur a le droit de publier ou non ce que je propose. Mais c’est
dommage que parfois, on ait passé des heures sur une chronique et que
celle-ci passe à la trappe, car elle ne correspond pas à ce qu’on attend. Heureusement,
cela est très rare, mais sachez que ça peut arriver.
Après, ce n’est pas parce qu’un ouvrage ne m’a pas plu qu’il ne plaira
pas à d’autres. Tout œuvre, même s’il ne plaît pas, a toujours quelque chose de
positif.
Il m’est déjà arrivé de dire à un auteur : « j’ai lu votre livre et je
peux vous donner ma chronique par contre celle-ci n’est pas très positive ». Suite
à cela, je discute avec lui pour lui expliquer ce qu’il m’a déplu et il n’a pas
d’obligation de la publier.
Mais dans tous les cas, je reste honnête quoiqu’il arrive, pour vous dire, le
début de chacune de mes chroniques en SP. a un rappel qui précise que
mon avis sera impartial.
Admettons que vous recevez une proposition de service presse sur un livre qui
ne vous intéresse pas ? Allez-vous l’accepter quand même ? Moi
aujourd’hui, je vous dirais non, je préfère éviter le malaise.
Pour conclure sur le sujet, je dirais que le service presse est un très bon
moyen pour les auteurs de se faire connaître, pour les maisons d’édition d’avoir
une pub gratuite ainsi qu’une bonne visibilité ; pour le chroniqueur de
découvrir de nouveaux auteurs pouvant aussi parfois les rencontrer afin
discuter avec eux. C’est 100 % gagnant-gagnant !
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