Jeune sorcière clairvoyante recherche désespérément son âme, qu’importe les moyens mis en œuvre pour la retrouver…
Dans un monde régi par des clans ancestraux où les sorciers possèdent des pouvoirs uniques et dangereux, m’enfuir était la seule solution.
Mais recommencer ma vie en tant que serveuse dans un bar qui attire tous les sorciers du coin n’était peut-être pas la meilleure des idées.
Enfin, tout allait bien jusqu’à ce qu’un type aussi séduisant qu’arrogant utilise sa magie contre moi, réduisant en cendres mes espoirs d’échapper à mon passé.
Celui où j'étais un monstre enchaîné dans un clan sans pitié, une sorcière qu'on ne pouvait pas tuer, mais briser avec des actes infâmes…
Ma vengeance aura le prix du sang et de la mort ! .
J’ai tout de suite accroché à la
couverture, je me suis dit ce livre me plaire et le pitch m’a donné envie
de découvrir l’histoire d’Aurore Callahan. Malheureusement,
je suis totalement passée à côté de ma lecture et j’en ressors vraiment
mitigée.
Avant d’entrer
dans le vif du sujet, quelques mots sur l’histoire. Aurore Callahan,
a été dépossédée de son âme par son clan, sa famille. Pourquoi, me
direz-vous ? Il faut savoir que ce clan la maltraite, la marque reçue par les
dieux à sa naissance en est la cause, elle est différente de celle de
tout son clan. Cela ne vous rappelle personne ? Moi cela me
fait penser à The cursed.
Depuis que sa famille l’a dépossédé de son âme, elle est en fuite.
Est-ce
vraiment la bonne solution à tous ses maux ? Elle se retrouve à vivre dans
une petite ville, loin de la magie où son identité n’est pas connue, le but
étant de s’éloigner de ses capacités. Vous vous doutez bien qu’au bout d’un
moment, la magie va refaire surface et qu’elle ne pourra plus se cacher.
« Ce n’était
pas qu’un concept lié à une quelconque religion ou philosophie. Au contraire,
grâce à elle, une personne pouvait puiser dans son Éther, l’essence même de sa
magie. Pas d’âme, pas de magie ! Enfin, normalement. Mais il semblait que
l’anormalité caractérisât ma vie de bien des manières. Rien ne se perd, rien ne
se crée, tout se transforme, n’est-ce pas ? »
La mise en place de l’univers
est très longue. Dans le livre, les descriptions, la mise en place, tout traîne
en longueur, il y a un réel problème de rythme. Certaines actions durent
pendant plusieurs pages, alors que quelques lignes suffiraient à mon sens. Ce qui
alourdit l’ouvrage ralentit la lecture. Le manque de dialogue aussi pêche
énormément. Il est vrai qu’en lisant ce livre, j’ai eu peur d’avoir une
panne de lecture, vous connaissez ce ressenti ? Et c’est à ce moment-là que
vous vous dites je laisse le livre et e le reprendrais dans plusieurs jours,
bah c’est ce qui m’est arrivé.
Pourtant, le pitch des
personnages avait tout pour plaire surtout notre héroïne qui s’annonçait badass, hélas elle
se fondait trop dans le décor, ses réactions m’ont fait monter les yeux au ciel
bien trop de fois et n’en parlons pas de son comportement bipolaire. Le
tout saupoudré d’un triangle amoureux, avec 3 mecs, je pense que ce n’était pas
nécessaire à l’ouvrage.
Vous l’aurez compris à la
lecture du résumé, j’étais enthousiaste, mais les longueurs du roman ont fait
que j’ai
eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et je n’ai pas du tout accroché
avec le rythme ou encore avec l’héroïne. Trop de répétitions, trop de longueurs,
beaucoup d’informations ont eu raison de moi. Je trouve cela dommage, car cet
opus à du potentiel, j’ai apprécié les 100 dernières pages, la diversité des
personnages et le fait que ceux-ci ne soient pas tout mielleux, mais très
sombre m’a totalement charmé. Je pense qu’il aurait fallu que le tome un soit
divisé en deux, afin que le liseur apprécie sa lecture. Donc je reste mitigé
sur cette lecture, je suis contente d’avoir persévéré et m’être obligée à le
finir, car sinon je n’aurais pas eu le même avis.
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