Dans la capitale économique de l'ancien empire des Trois-Terres déjà noircie par la fumée de ses verreries, on sent désormais la poudre des arquebuses. Ses rues regorgent de blessés de guerre et de réfugiés.La cité crépite de tension entre ses très nombreux et très pauvres verriers et les riches et savants forgiers, propriétaires de l'arnoire - le mystérieux métal capable de transformer les rayons du soleil en énergie. L'alliage de leurs sciences a bâti la renommée de Korost ; leur rivalité préfigure son explosion.
Dans ce chaudron vivent Enik l'institutrice, Istven le jeune orphelin, et Katlik, la sœur éplorée.
Trois vies, trois destins emmêlés dans l'échevau de fils tissés par les jeux de pouvoir de la ville. Trois mèches allumées qui, peut-être, transformeront la poudrière en bombe.
J'ai beaucoup aimé les personnages. Ils sont émouvants et apportent beaucoup au roman. Nous souhaitons suivre leurs histoires à leurs côtés, suivre leurs fissures, mener les combats à leurs côtés et les aider dans leur recherche.
L'auteur nous entraîne dans ces intrigues et nous propose de nombreux rebondissements. Ce travail n’est pas une mince affaire et il m’a fallu un certain temps pour comprendre l’histoire. J'ai dû passer les 200 premières pages complètement immergées dans ce roman à essayer de m’en imprégner. Comme aux prémices de toute autre création, il est nécessaire de représenter l'atmosphère et l'univers pour s'immerger dans son monde, mais le monde construit par Romain Delplanck est unique, intelligent et très immersif, il n'y a donc pas de soucis malgré le temps que j’ai pris à le comprendre. Ne vous en faite pas! Une plume fluide et bien mené vous entraînera dans ma quête de vérité de cet ouvrage.
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